C’est un livre bouleversant qui déverse son histoire dans un écrit parfois drôle, parfois aussi violent que la vie peut l’être. Si vous souhaitez sortir des romans d’été pour vous plonger dans une vie libanaise plus vraie que vraie, je vous conseille de vous procurer au plus vite : Le jour ou Nina Simone a cessé de chanter. Présentation de l’éditeur : Quel est le prix de la liberté ? Liberté sexuelle, amoureuse, politique, sociale ou religieuse… Darina al-Joundi raconte, sous la plume de Mohamed Kacimi, une histoire stupéfiante, une histoire faite de vérité et de folie, de violence et de tendresse. Toute l’histoire du Liban contemporain concentrée en l’histoire d’une personne, fidèle au rêve persistant d’un père journaliste et écrivain pour qui la liberté n’est pas négociable. Ce rêve va pourtant se fracasser sur la violence et la haine de la guerre civile, là où tout devient possible, le sexe défie la peur, la drogue défie la vie, le refus de toutes les règles sociales et des convenances religieuses défie une société qui va se venger durement contre la jeune insoumise… Ce livre est bien plus qu’une confession, c’est l’histoire d’une rédemption, des retrouvailles avec la vie d’une jeune fille qui devient femme au voisinage de la folie et de la mort. Il touche au cœur, au plus profond des entrailles, là où l’émotion se libère par un tremblement, dit toute la vérité d’un être dans son immense fragilité et son irréductible force. Le jour où Nina Simone a cessé de chanter commence le jour de la mort du père, dans un lieu appelé autrefois château de Beaufort… Un texte qui reprend et prolonge le spectacle-événement du Festival d’Avignon.