Le biodiesel, biogazole ou B100 (B20, B5, B2, etc) est un biocarburant obtenu à partir d’huile végétale ou animale, transformée par un procédé chimique appelé transestérification faisant réagir cette huile avec un alcool (méthanol ou éthanol), afin d’obtenir du EMHV ou du EEHV (suivant l’alcool utilisé).
Non non, vous ne vous êtes pas trompés d’adresse, vous êtes bien sur Miss Cadeaux, et là, vous êtes dans la minute « écologie » de MC. Pour ce qu’il y a au-dessus, je m’explique…
Le biodiesel, carburant renouvelable, tente de concurrencer les huiles végétales utilisées à l’état brut et le pétrodiesel, c’est-à-dire le diesel classique. Il est issu de la transformation de colza et de tournesol cultivés en France et peut être utilisé seul dans les moteurs ou mélangé avec du pétrodiesel.
Le Diester®, biodiesel français, est incorporé en mélange au gazole et contribue, dans le cadre du Plan biocarburant national, à atteindre les objectifs européens de lutte contre le réchauffement climatique. Le nom de Diester® est la simple contraction de Diesel et Ester. C’est le nom qui a été donné en France au biodiesel élaboré à partir des oléagineux (colza et tournesol… ne vous inquiétez pas, vous n’aurez pas l’impression de rouler dans une vieille friteuse). Il est destiné uniquement aux véhicules diesel.
Quelques informations
La production de Diester n’entraîne pas la déforestation ! En effet, dans le cadre européen, un focus est fait sur le respect de la biodiversité et la possible limitation d’importation de biocarburant issu de zones déforestées.
La production de Diester ne fait pas monter le prix des céréales ! Le biodiesel n’est pas le bioéthanol. Le Diester n’est pas produit à partir de céréales (blé, maïs) ou de betterave mais bel et bien à partir d’oléagineux que sont le colza et le tournesol.
Avec Diester, les surfaces alimentaires et énergétiques ne sont pas en concurrence ! En effet, sur une production oléagineuse actuelle de 2,1 millions d’hectares, 500.000 suffisent pour répondre aux besoins en huiles alimentaires des Français.
Produire du Diester, c’est aussi produire de l’alimentaire ! En effet, pour chaque litre de Diester® élaboré, on fabrique simultanément 1.5 kg de protéines végétales (appelées tourteaux) utilisées pour nourrir les animaux d’élevage dans leurs rations. Ces tourteaux servent donc, in fine, à produire du lait, de la viande, des œufs pour notre propre consommation.
Je vous invite à aller faire un tour du côté de Proléa pour vous renseigner davantage. Avouez que le sujet tombe à pic en ces temps de Mondial de l’automobile ?!
PROLEA Diester